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En mai et juin 1965, le réalisateur Robert Enrico plantait ses caméras dans la clairière de Cellet, à mi-chemin entre Vagney et Gérardmer.
Le roman « Le Haut-Fer », écrit par José Giovanni, allait devenir « Les Grandes Gueules », grâce aux talents rassemblés de Bourvil, Lino Ventura, Jean-Claude Rolland, Marie Dubois, Michel Constantin, Paul Crauchet…entre autres.
Le film connaîtra un immense succès populaire, et permettra à Enrico de lancer une carrière remarquable. Il révélera les talents du musicien François De Roubaix, compositeur étonnant, Jean-Claude Rolland, jeune comédien promis à un bel avenir et disparu tragiquement deux ans plus tard, et confirmera les statures exceptionnelles de deux immenses acteurs, Lino Ventura, et Bourvil, stupéfiant d'efficacité dans un rôle à contre-emploi.
Le gérômois Jean-Pascal Voirin, cinéphile de longue date et passionné par cette aventure des « Grandes Gueules », aura travaillé durant près de 4 ans pour réaliser « Le fabuleux destin des Grandes Gueules » documentaire consacré au tournage du film de Robert Enrico :
A l'époque, mon père m'avait emmené dans la clairière de Cellet, au milieu des ruines du tournage qui 7 ans plus tôt s'était terminé par l'incendie de la scierie.
Je n'avais que 11 ans et j'étais fasciné par l'idée que dans ces lieux des monstres sacrés comme Bourvil et Ventura avaient séjourné durant plus de deux mois.
Depuis cette date, je n'ai cessé de m'intéresser à cette aventure et en 2007, j'ai entrepris la réalisation de ce documentaire. Mes recherches m'ont permis de retrouver de nombreux documents inédits, photos et films d'amateurs, ainsi que des précieux témoignages, dont celui de Marcel Ravel, responsable à l'époque des « effets spéciaux », présent du premier au dernier jour de tournage, et dont les souvenirs ont servi de fil rouge à ce documentaire.
Le résultat, c'est que 80% des éléments contenus dans ce film sont inédits. J'ai également obtenu l'autorisation d'y insérer des extraits du film original, sans oublier les fabuleuses musiques de François De Roubaix, ce qui au bout du compte m'a permis de réaliser très exactement le documentaire que j'avais imaginé… »
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